Régimes alimentaires : quelle place dans notre société ?

Régimes alimentaires

Vous avez surement dû entendre des slogans publicitaires ou de préventions vous rappelant les besoins nutritifs journaliers. Vous savez ainsi qu’il est scientifiquement prouvé et socialement admis qu’il préférable de manger 5 fruits ou légumes par jour et qu’à l’inverse il ne faille pas manger trop gras, trop sucrée ou trop salée.  Si vous êtes un peu plus initié sur l’alimentation vous devez également savoir que pas manger trop gras ne signifie pas exclure les lipides de notre alimentation et de la même façon pour le sucre il faut distinguer le sucre raffiné rapide et les sucres lents. Le sucre rapide soit plus scientifiquement la molécule de glucose est la seule source d’énergie pour notre cerveau et un bon rapport en oméga 3 / oméga 6 permet de se prévenir des maladies neurodégénératives en renforçant la gaine de myéline autour de nos terminaisons nerveuse. Plus vulgairement, les glucides et les lipides sont essentielles pour le bon fonctionnement de notre cerveau.

Avec les avancés de la médecine, l’homme peut aujourd’hui se détacher du régime omnivore propre de notre espèce. Il est toujours important de s’alimenter en respectant les besoins nutritifs journaliers. A savoir, que les besoins nutritifs varient en fonction de l’âge, du sexe et surtout notre mode de vie. Il est facilement compréhensible qu’un grand sportif ne s’alimente pas de la même façon qu’un nourrisson.

Un régime alimentaire spécifique : tendance sociétale ou réelle avancée scientifique ?

A noter que notre métabolisme ne réagit pas de manière uniforme pour la digestion d’un aliment. Par exemple, il est courant qu’un enfant aime boire du lait et que ce dernier le digère très bien tandis qu’en vieillissant l’homme digère de moins en moins bien voire aille à devenir intolérant au lactose. Des études ethnologiques ont permis de monter que certaines ethnies comme les populations insulaires comme les Japonais, auraient une plus forte tendance à être intolérant au lactose. Ce phénomène peut s’expliquer par la plasticité de notre corps a évolué. Selon le modèle darwinisme, la sélection naturelle permet d’acquérir des caractéristiques permettant de s’adapter au mieux à son environnement et a contrario si des caractéristiques du phénotype n’ont pas d’intérêt ils vont partir au fil de l’évolution. C’est sur ce scénario qu’on considère que les habitudes de consommation du lait chez les Japonais n’étaient pas moins rependues (à cause du cout lait supérieur qu’en occident).

En fonction de la génétique et de l’environnement externe, notre métabolisme et nos habitudes alimentaires varient. Au cours du XXième siècle de nombreuses maladies d’origine alimentaire ont pu être mis en évidence les allergies, les intolérances, maladie de Crohn (maladie inflammatoire chronique de l’intestin qui se caractérise par de fortes douleurs, apparitions d’ulcère, de diarrhées et de vives douleurs intestinales), syndrome du côlon irritable, … Avec la découverte plus précise de ces différents maux, différentes actions ont été mise en place visant à prévenir et soulager les personnes à risque. C’est alors qu’à l’image de l’intolérance au lactose cité plus haut, de nombreux régimes sans gluten sont nées. Le sans gluten ou « gluten-free » est devenu une source de nouveau produite et business florissant. Il n’est maintenant pas rare de voir dans les rayons de supermarché différents produit sans gluten allant jusqu’à s’inclure dans le même rayon que la catégorie bio et diététique. Bien que le phénomène des régimes puisse sembler tendance et profitable pour notre corps, il est important de ne pas trop en faire. Je m’explique, les produits de grande consommation qui remplace la farine de blé par d’autres éléments pas toujours de meilleure qualité et mieux accepté par le corps. Par ailleurs, même s’il est avéré que l’homme digère mieux la farine de maïs que la farine, la farine de blé n’est pas l’aliment le plus indigeste au sein de notre alimentation et seule une très faible proportion de la population est véritablement intolérante au gluten.

 

1 régime = 1 philosophie de vie

Outre, les régimes connus pour être mieux tolérés par l’organisme ou plus simplement ceux dont l’intérêt thérapeutique reste encore à définir, certains régimes s’inscrit simplement dans un mode ou une philosophie de vie auquel l’individu se projette. Dans cette catégorie on peut considérer les régimes religieux ou il ne convient pas de consommer de l’alcool, de la viande de porc et où les préparations culinaires doivent être exécutés selon un rythme bien définit. De même, les régimes flexitarien (diminution de la consommation de produit d’origine animal), végétarien (pas de consommation de viande animale mais pouvant consommer des produits d’origine animale comme le lait, les œufs, la laine…) ou encore végan (pas de consommation de produit d’origine animale) peuvent s’accompagner de réelles ambitions environnementale et/ou sociales envers la cause animale. D’autres régime fondée sur des convictions seulement écologique et géographique, il existe le régime locavore qui consiste à s’alimenter avec des aliments produit à moins de 200 km.

Une dernière catégorie de régime, intervient dans une recherche de cure de beauté. Ces régimes sont suivis sous forme de cure visant généralement à détoxifier le corps des toxines, stimuler la digestion ou encore réduire les graisses. Leur réel intérêt reste encore à déterminer car dans le cas des régimes intermittents ils peuvent être difficilement conciliable avec une activité professionnelle et peuvent également augmenter les frustrations de s’interdire de manger et donc augmenter le stockage des graisses. Les cures de detox consistant sur un régime drastique et hypocalorique a pour action de diminuer les graisses (qui se stockeront plus facilement) mais aussi au bout d’un certain stade par manque d’apport de diminuer notre masse musculaire par fibrolyse.

 

1 problème = 1 complément alimentaire

Pour ne pas tomber dans le tragique scénario de diet extrême pour détoxifier l’organisme, beaucoup de personnes préfèrent s’orienter par des cures de complément alimentaire. Il en existe de toute forme et de toute composition. Il existe les cures de vitamines comme la vitamine B12/B9 pour les femmes enceintes et les végan ou les cures de vitamines C / D en cas de fatigue en hiver et de manque d’exposition au soleil.

De même il existe des produits qui existent directement dans la nature comme les plantes médicinales ou les produits de la ruche qui grâce à leurs propriétés peuvent être utilisés comme complément alimentaire. Les plantes médicinales peuvent être utilisées telle qu’elle en tisane mais peut être utilisé sous forme d’huiles essentielles, hydrolat, huiles végétales voire utilisé simplement les bourgeons en vue d’effectuer une macération de bourgeon (à la base de la gemmothérapie). De cette façon pour détoxifier votre organisme vous pouvez très bien boire du jus du citron ou prendre 1 goutte d’huile essentielle de citron ou encore de boire une infusion à base d’épice et d’aromate.